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Proche-Orient: l'OMS condamne les attaques contre les hôpitaux de Gaza

L'OMS a exprimé lundi sa consternation vis-à-vis de la poursuite des attaques contre les hôpitaux de la bande de Gaza.

28 juil. 2014, 16:29
Les hôpitaux ainsi que le personnel de santé ne sont pas épargnées par les frappes israéliennes.

L'OMS s'est déclarée lundi consternée par la poursuite des attaques contre les hôpitaux, le personnel de santé et les ambulances à Gaza. Elle a lancé un appel à un calme durable pour que les milliers de blessés puissent recevoir les soins nécessaires.

"Nous sommes consternés par la tendance à viser continuellement et directement des centres de santé, le personnel médical et des ambulances depuis l'escalade de la violence le 8 juillet", a affirmé à Genève l'agence de l'ONU dans un communiqué.

"Il est crucial que le personnel de santé puisse travailler sans craindre des attaques", a précisé un porte-parole de l'organisation mondiale de la santé (OMS), Paul Garwood.

"Une trêve durable est indispensable pour que les milliers de blessés puissent recevoir les soins urgents dont ils ont besoin", a-t-il ajouté. L'agence de l'ONU appelle tous les belligérants à respecter et protéger l'intégrité des centres de santé et à garantir la sécurité des patients et des soignants.

Le CICR condamne

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a condamné dimanche soir "avec la plus grande fermeté" la série d’attaques "extrêmement alarmantes contre des travailleurs humanitaires, des ambulances et des hôpitaux". L'organisation a rappelé que "ces actes sont des violations graves du droit de la guerre" et demandé qu'ils cessent immédiatement.

Le 25 juillet, un volontaire du Croissant-Rouge palestinien a été tué alors qu’il essayait de porter secours à des blessés à Khouza, dans le sud de Gaza. D’autres volontaires qui essayaient de lui porter secours ont aussi été pris pour cible.

Il n’a donc pas été possible de le conduire à l’hôpital à temps. Le même jour, un autre volontaire avait été tué à Beit Hanoun, et trois autres blessés, selon le CICR.


 
 

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