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Proche-Orient: le temps presse pour un accord de paix israélo-palestinien, selon John Kerry

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry estime que le délai pour fixer un accord de paix entre Israël et la Palestine n'est plus que de deux ans.

18 avr. 2013, 06:43
Selon le secrétaire d'état américain John Kerry, la fenêtre d'opportunité pour parvenir à une solution à deux Etats entre Israël et Palestine est en train de se refermer.

Le temps presse pour reprendre le processus de paix israélo-palestinien. Pour la première fois, le secrétaire d'Etat américain John Kerry fixe un délai de deux ans au maximum. Selon lui en effet, la fenêtre (d'opportunité) pour parvenir à une solution à deux Etats est en train de se refermer.

"Je pense qu'il nous reste du temps - entre un an, un an et demi, et deux ans - et ensuite ce sera terminé", a-t-il prévenu, garantissant qu'il restera jusque-là engagé. Au retour de son quatrième voyage à l'étranger, où il a notamment rendu visite à Israël et aux Territoires palestiniens, le nouveau secrétaire d'Etat s'est adressé pour la première fois depuis sa prise de fonction début février à la tête du Département d'Etat à des élus américains.

Les trois voyages qu'il a déjà effectués dans la région sont la preuve de son engagement à chercher un moyen de reprendre les négociations de paix. L'administration du président Barack Obama "essaie de trouver ce qu'il est possible de faire" pour y parvenir, a-t-il assuré devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants à Washington, où il présentait les priorités du département d'Etat pour le budget 2014.

Il a précisé qu'il n'avait pas de plan en poche pour le moment à proposer au Congrès "parce que nous sommes en train d'y travailler avec les parties". Il a ressenti des deux côtés du "sérieux" et un "engagement" à trouver les moyens "de vraiment arriver à une négociation".

De Blair à Cameron

M. Kerry travaille actuellement sur un projet visant à relancer l'économie palestinienne pour tenter de restaurer la confiance entre les deux parties. Il a aussi annoncé, devant une autre commission de la Chambre, que l'ex-premier ministre britannique Tony Blair, envoyé spécial du Quartette au Proche-Orient, a accepté de prendre part aux efforts pour essayer de "faire aller de l'avant l'économie des Territoires palestiniens".

Le PDG de Coca Cola, Muhtar Kent, a également accepté d'y participer, selon M. Kerry. "Nous allons amener à la table (des négociations) des gens qui ont la capacité de mener des changements significatifs et d'essayer de faire avancer l'économie". Le secrétaire d'Etat a cependant précisé que ce projet n'était pas une alternative au processus de paix, mais bien un "effort complémentaire et supplémentaire".

Parallèlement, le Premier ministre britannique David Cameron a appelé mercredi son homologue israélien à reprendre les négociations de paix avec les Palestiniens. Il a rencontré Benjamin Netanyahu à Londres en marge des funérailles de Margaret Thatcher.

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