C’est sans doute le recours de la dernière chance. Des archéologues, des architectes et des universitaires ont déposé une requête devant la Cour suprême d’Israël, contre la construction d’une ligne de téléphérique qui devrait relier l’ancienne gare ottomane de Jérusalem au mur des Lamentations, un projet sujet de controverses politiques et esthétiques.
Les plaignants, fédérés par l’ONG Emek Shaveh, espèrent encore pouvoir faire reculer le gouvernement israélien intérimaire, qui a donné son feu vert, voici trois semaines, à cette initiative censée décongestionner le trafic automobile autour de la Vieille Ville. Selon eux, elle défigurerait le paysage ancien et historique de la cité en créant une ambiance de parc d’attractions. Elle remettrait également en cause les équilibres multiculturels dans Jérusalem-Est, une partie de la ville annexée par Israël, mais considérée, par les Nations unies, comme occupée illégalement.
3000 personnes par heure
Longtemps simple serpent de mer, le projet a été...