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Prothèses PIP: Jean-Claude Mas affirme qu'il "n'a pas fait prendre de risques aux femmes"

Jugé pour tromperie aggravée et escroquerie ce vendredi à Marseille, Jean-Claude Mas, patron de la société de prothèses mammaires PIP, affirme qu'il "n'a pas fait prendre de risques aux femmes".

19 avr. 2013, 12:30
Jean-Claude Mas, patron de la société de prothèses mammaires PIP se défend d'avoir fait prendre des risques aux femmes.

Jean-Claude Mas, le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP, a été entendu vendredi à Marseille pour la première fois au cours du procès pour tromperie aggravée et escroquerie contre cinq de ses dirigeants. Il a affirmé qu'il n'avait "pas fait prendre de risques" aux femmes.

"Au niveau du risque, je prétends que je n'ai pas fait prendre de risques" dans les années 1990 et dans les années 2000, a déclaré M. Mas. "Le gel PIP n'était pas homologué mais il était homologable", a-t-il ajouté. "Le gel était aussi biocompatible que celui de Nusil" (le gel conforme, ndlr).

L'homme s'est dit aussi victime "de la délation". "Je n'ai aucune haine", a-t-il ajouté.

Selon les autorités sanitaires françaises, environ un quart des prothèses PIP retirées depuis le début du scandale étaient défectueuses (rupture d'enveloppe, perspiration du gel), générant notamment des réactions irritantes et inflammatoires, sans risque accru avéré de cancer.

Plus de 5200 femmes, pour la plupart françaises, sur les quelque 300'000 femmes à travers le monde ayant eu recours aux implants mammaires PIP fabriqués avec un gel de silicone impropre à un tel usage, ont déposé plainte.


 
 

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