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Qatar: l'Arabie Saoudite et ses alliés vont débuter les sanctions

L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont déclaré jeudi soir que des sanctions allaient désormais être mises en oeuvre contre le Qatar, qui a rejeté leur liste de treize doléances.

07 juil. 2017, 07:24
L'Arabie saoudite et ses alliés ont rompu au début du mois de juin leurs relations diplomatiques puis fermé toutes leurs frontières avec le Qatar. Ils estiment que l'émirat gazier finance les extrémistes islamistes et a des liens trop rapprochés avec l'Iran, grand rival régional de l'Arabie saoudite.

Le Qatar reste une menace pour "la sécurité régionale", ont estimé vendredi l'Arabie Saoudite et ses alliés. Le refus de Doha de se plier aux requêtes des quatre Etats arabes est la preuve des liens de l'émirat avec des groupes terroristes, ont-ils ainsi jugé.

L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont publié dans la soirée un communiqué commun précisant que leur liste de treize doléances avait désormais expiré. Des mesures politiques, économiques et juridiques vont désormais être mises en oeuvre contre le Qatar, poursuit le texte publié par l'agence de presse officielle saoudienne SPA.

 

 

La veille, les mêmes pays avaient annoncé le maintien du boycott diplomatique et économique de l'émirat.

Le gouvernement qatari a saboté les efforts diplomatiques conçus pour résoudre les divisions, ont estimé les quatre pays. Et d'ajouter que le refus de leurs requêtes confirmait la poursuite de ce sabotage de la stabilité et de la sécurité de la région

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>> À lire aussi: Crise dans le Golfe: le Qatar en lien avec 70 "terroristes", selon une liste publiée par les pays du Golfe

 

Pas envers le peuple

Les sanctions imposées sont dirigées contre le gouvernement qatari, et non vers le peuple qatari, ont-ils ajouté.

L'Arabie saoudite et ses alliés ont rompu au début du mois de juin leurs relations diplomatiques puis fermé toutes leurs frontières avec le Qatar. Ils estiment que l'émirat gazier finance les extrémistes islamistes et a des liens trop rapprochés avec l'Iran, grand rival régional de l'Arabie saoudite.

Les quatre pays ont ensuite posé 13 conditions "non négociables" à une sortie de l'isolement, allant de l'arrêt du soutien aux groupes "terroristes" à la fermeture de la chaîne de télévision Al-Jazeera, qu'ils jugent trop agressive ou celle d'une base militaire turque.

Mais, mardi, le ministre qatari des Affaires étrangères a qualifié les demandes de ses voisins d'"irréalistes et irrecevables", au lendemain de la réponse officielle de l'émirat par courrier, via le Koweit. Mercredi, à l'issue d'une réunion au Caire, Ryad et ses alliés avaient déploré cette "réponse négative" de Doha, sans faire plus de commentaire.

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