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Quand Paris frappe sans avertir

12 janv. 2017, 23:26
/ Màj. le 13 janv. 2017 à 00:01
French President Francois Hollande, back to the camera, speaks to soldiers in an Airbus A400M as he visits the military airbase 118, in Mont-de-Marsan, southwestern France, where he gave his New Year address to the army, Friday Jan. 6, 2017. (Caroline Blumberg, Pool via AP) FRANCE HOLLANDE

C’est un pavé dans la mare que vient de lancer le journaliste d’investigation Vincent Nouzille. Paru il y a quelques jours à peine, son essai «Erreurs fatales»* relance le débat autour des exécutions extrajudiciaires. En octobre dernier, François Hollande a reconnu avoir approuvé quatre éliminations ciblées aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

Au terme de son enquête, Vincent Nouzille aggrave le bilan en dénombrant une quarantaine d’éliminations sur autorisation du président de la République française. Dans un contexte de guerre classique, ces éliminations s’inscrivent dans le cadre légal des résolutions établies par l’ONU. Mais lorsque de telles exécutions ont lieu dans des zones grises et visent des djihadistes français, ce qui est le cas du conflit syrien, elles prêtent à polémique. Entretien.

Dans votre ouvrage, vous évoquez les exécutions ciblées d’une quarantaine de djihadistes autorisées par François Hollande. D’où proviennent vos informations?

C’est le résultat de mon enquête auprès...

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