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Quatre enfants palestiniens ont été tués dans les raids israéliens qui s'intensifient

Un obus tiré par un navire israélien sur la bande de Gaza a tué quatre enfants palestiniens et un cinquième a été blessé. L'armée israélienne a intensifié ses bombardements après le rejet d'un cessez-le-feu par le mouvement Hamas ce mercredi.

16 juil. 2014, 19:28
L'armée israélienne a intensifié ses bombardements après le rejet d'une initiative de cessez-le-feu par le mouvement islamiste Hamas. Quatre enfants palestiniens ont été tués et un autre gravement blessé, sur une plage de Gaza par un obus tiré d'un navire israélien.

L'armée israélienne a intensifié ses bombardements après le rejet d'une initiative de cessez-le-feu par le mouvement islamiste Hamas. Quatre enfants palestiniens ont été tués et un autre gravement blessé, sur une plage de Gaza par un obus tiré d'un navire israélien, a annoncé un porte-parole du ministère de la Santé de Gaza.

Interrogé sur cette affaire, un porte-parole de l'armée israélienne à Tel Aviv a dit qu'il était en train de vérifier l'information. "Les enfants jouaient au football sur la plage. Ils avaient tous (...) moins de 15 ans", a raconté Ahmed Abou Hassera, témoin de la scène.

"Quand le premier obus a touché le sol, ils se sont enfuis en courant, mais un autre obus les a touchés", a ajouté le jeune homme dont la chemise était tachée de sang. "On aurait dit que les obus étaient en train de les poursuivre".

Le porte-parole du ministère de la Santé, Achraf al Kidra, a précisé que quatre des jeunes avaient été tués et qu'un cinquième était dans un état grave. "C'est un crime lâche", a-t-il dit.

200 morts

Tsahal a augmenté ses frappes sur l'enclave palestinienne, au neuvième jour de l'opération "Bordure de protection" qui a fait plus de 200 morts et de 1500 blessés, en grande majorité des civils.

Dans la nuit de mardi à mercredi, l'armée israélienne a bombardé une quarantaine de "cibles terroristes", soit des sites de lancement de roquettes et des centres de contrôle. Entre sept et seize Palestiniens ont été tués, selon les sources. L'armée a également visé les maisons de responsables du Hamas.

Messages téléphoniques

A l'aube, les forces israéliennes ont appelé par sms, messages téléphoniques et tracts environ 100'000 habitants du nord de l'enclave à quitter les lieux en début de matinée. "Pour votre propre sécurité, il vous est demandé d'évacuer votre domicile immédiatement et de vous rendre à Gaza", disent les tracts.

"En dépit du cessez-le-feu, le Hamas et d'autres organisations terroristes ont continué de tirer des roquettes, c'est pourquoi Tsahal a l'intention de mener de frappes aériennes contre des sites terroristes", peut-on y lire.

Cependant, le ministère de l'Intérieur du territoire a appelé la population à ne pas se plier aux injonctions israéliennes, évoquant une "guerre psychologique".

Trêve refusée par le Hamas

Mardi soir, Benjamin Netanyahu a affirmé n'avoir d'autre choix que "d'étendre et intensifier" la campagne militaire en cours, le Hamas ayant rejeté l'initiative de trêve proposée par l'Egypte et acceptée par Israël, qui a suspendu mardi ses frappes pendant six heures.

Le Hamas, considéré par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne comme une organisation terroriste, a exclu toute trêve sans un accord global sur la fin du blocus de Gaza, l'ouverture du poste-frontière avec l'Egypte et la libération de détenus.

Près de 1000 roquettes

Israël a annoncé que près d'un millier de roquettes avaient atteint son sol en neuf jours, tandis que 225 avaient été détruites par son système de défense Iron Dome.

Mardi soir, l'échec de la trêve a été suivi de la mort d'un premier Israélien: un civil de 37 ans originaire d'une colonie de Cisjordanie. Il était venu distribuer de la nourriture aux soldats postés aux abords de la bande de Gaza quand il a été touché par une roquette.

Réservistes rappelés

Les forces israéliennes n'ont pas encore engagé d'opérations au sol, bien que l'armée ait déployé des troupes d'infanterie et des chars aux abords de Gaza, mobilisant 40'000 réservistes en vue d'une éventuelle invasion.

Cette nouvelle spirale de violences a été enclenchée en juin après le rapt et le meurtre de trois étudiants israéliens, attribués par Israël au Hamas, et l'assassinat d'un jeune Palestinien brûlé vif à Jérusalem, pour lequel trois extrémistes juifs doivent être inculpés.

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