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Quels droits pour les expatriés?

Londres et Bruxelles s’opposent sur le futur statut des ressortissants respectifs suite à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, après les détails donnés hier.

26 juin 2017, 23:14
/ Màj. le 27 juin 2017 à 00:01
British Prime Minister Theresa May prepares to address a media conference at an EU summit in Brussels on Friday, June 23, 2017. European Union leaders met in Brussels on the final day of their two-day summit to focus on ways to stop migrants crossing the Mediterranean and how to uphold free trade while preventing dumping on Europe's markets. (AP Photo/Geert Vanden Wijngaert) Belgium EU Summit

C’est le premier grand chantier du Brexit. Londres détaillait, hier, ses propositions sur le statut des ressortissants européens vivant au Royaume-Uni et de ses propres citoyens installés sur le continent. Après un an de flou, Theresa May a présenté au Parlement son projet, déjà évoqué dans les grandes lignes devant ses homologues européens, jeudi, à Bruxelles. «Aucun citoyen européen ne devra partir. Nous voulons que vous restiez», a-t-elle déclaré pour tenter «d’apaiser l’anxiété», vive parmi les 3,2 millions de personnes concernées.

Sur le principe, Londres propose d’octroyer aux Européens qui ont fait du Royaume-Uni leur pays d’adoption les mêmes droits que des citoyens britanniques (droit de vote excepté). Seulement, le diable se loge dans les détails et plusieurs zones d’ombre continuent de susciter l’inquiétude.

Les ressortissants en question devront remplir un dossier en ligne pour obtenir un statut spécifique de résident européen. S’ils devraient pouvoir le faire à...

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