Israël a annulé mercredi l'autorisation délivrée à 500 Gazaouis de se rendre en fin de semaine à Jérusalem pour le ramadan. Cette décision intervient après un tir de roquette depuis le territoire palestinien, a dit un organisme relevant du ministère de la Défense.
Les permis délivrés par les autorités israéliennes, parmi d'autres mesures consenties à l'occasion du ramadan, ont été révoqués pour le week-end. Et ce "à cause de cette roquette", tombée mardi soir sans faire de victime dans une zone inhabitée du sud d'Israël, a indiqué une porte-parole de l'organe du ministère chargé de coordonner les activités israéliennes dans les Territoires palestiniens (Cogat).
Israël reviendra la semaine prochaine aux dispositions adoptées à titre exceptionnel pour le ramadan, a dit la porte-parole. Selon elle, Israël a décidé d'autoriser jusqu'à 800 Gazaouis d'aller prier à Jérusalem chaque week-end du ramadan.
Israël impose un rigoureux blocus à la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, organisation islamiste qu'il considère comme terroriste et à laquelle il a encore fait la guerre (ainsi qu'à d'autres groupes palestiniens) en 2014.
L'Etat hébreu soumet ainsi à un régime draconien de permis et de contrôles les mouvements de personnes et de biens à la sortie et à l'entrée de Gaza. Mais il a assoupli ce régime pour le mois de jeûne musulman.
Les Palestiniens accordent beaucoup de signification au fait de pouvoir aller prier à cette occasion sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, troisième lieu saint de l'islam.