Les autorités birmanes ont opposé dimanche une fin de non-recevoir à l’appel au cessez-le-feu lancé la veille par les rebelles rohingyas. Cette trêve devait permettre d’acheminer de l’aide aux centaines de milliers de réfugiés qui ont fui les violences.
«Notre politique n’est pas de négocier avec les terroristes», dit un porte-parole de la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi sur Twitter. Les rebelles de l’Armée du Salut des Rohingyas de l’Arakan (Asra) avaient décrété samedi une trêve humanitaire unilatérale d’un mois à compter d’hier et ont appelé l’armée à en faire autant.
Dans un communiqué publié sur Twitter, l’Asra, plus connu localement sous le nom Harakah al-Yaqin («Mouvement de la foi» en arabe), avait ajouté vouloir ainsi favoriser l’arrivée de l’aide humanitaire.
Depuis le début des violences, la région est en effet bouclée et interdite d’accès pour la presse mais aussi pour les organisations internationales, qui craignent une crise...