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RDC: au moins 21 morts lors d'une attaque contre deux villages

Une attaque d'une "extrême brutalité", a été dénoncé lundi par la Monusco, la force de maintien de la paix de l'ONU dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Au moins 21 personnes, dont des enfants, ont été tuées, et certains corps mutilés.

17 déc. 2013, 07:51
rdc

Au moins 21 personnes, dont des enfants, ont été tuées, et certains corps mutilés dans une attaque, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a dénoncé la Monusco, la force de maintien de la paix de l'ONU dans un communiqué publié lundi soir. Celle-ci a décrit l'attaque comme étant d'une "extrême brutalité".

"Les victimes, dont des femmes et des enfants, auraient été tués pour la plupart par arme blanche, le 13 et 14 décembre", dans les villages de Musuku et Mwenda, situés dans le territoire de Béni, dans la province du Nord-Kivu, selon le communiqué.

"Trois filles mineures auraient été violées par les assaillants avant d'être décapitées. Le corps mutilé et démembré d'un enfant aurait aussi été retrouvé sur un arbre, dans le village de Musuku", est-il précisé. La Monusco ne cite pas les auteurs présumés de l'attaque.

Mais le mouvement le plus représentatif de la province, la "Société civile du Nord-Kivu" estime dans un communiqué que "le carnage a été perpétré par les rebelles ougandais de l'ADF-Nalu" (Forces alliées démocratiques-Armée nationale pour la libération de l'Ouganda). La Société civile (regroupant associations, ONG, syndicats...) appelle l'armée congolaise et la Monusco à lancer "les opérations de traque contre les (...) ADF-Nalu, en vue de libérer la zone".

Enquête ouverte

La Monusco, qui a demandé l'ouverture d'une enquête "dans les plus brefs délais", a indiqué qu'elle avait renforcé ses patrouilles dans les zones et qu'elle utiliserait "tous les moyens nécessaires pour assurer la protection des populations". Le chef de la Monusco, Martin Kobler, cité dans le communiqué de la Mission, a exprimé son "profond dégoût".

"Ces atrocités ne resteront pas impunies, les auteurs ne connaîtront pas de répit tant qu'ils n'auront pas répondu de leurs actes devant la justice", a-t-il dit.

 
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