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Réchauffement climatique: chaleurs extrêmes en forte augmentation

Bien que les températures moyennes globales aient stagné entre 1998 et 2012, le nombre de jours d'extrême canicule est en forte augmentation sur les quinze dernières années, selon une étude publiée mercredi par des chercheurs suisses et australiens.

05 mars 2014, 11:14
Quatre mois de canicule ont asseche le fleuve du Doubs entre la suisse et la france, le lit de la riviere n'est plus qu'un petit fil d'eau avec des bateau sur le rivage, photographier ce samedi 16 aout 2003 a Viller-le-Lac France a quelques centaine de metres de la frontiere suisse. (KEYSTONE/Sandro Campardo)

Le nombre de jours d'extrême canicule est en forte augmentation sur les quinze dernières années, selon une étude réalisée par des chercheurs suisses et australiens. La stagnation de la température globale depuis vingt ans n'a pas stoppé la tendance. Les chercheurs en concluent que le réchauffement climatique ne connaît pas de pause.

"Notre étude montre une forte hausse des températures au sol et une augmentation du nombre de jours extrêmement chauds sur les surfaces étudiées", explique dans un communiqué la responsable de l'étude Lisa Alexander, de l'Université de New South Wales à Sydney.

Sonia Seneviratne et son équipe de l'EPFZ ont récolté des données dans les sols des régions ayant connu plus de 30 jours de canicule par année depuis 1997. Ils ont ensuite défini les 10% des jours les plus chauds comme jours extrêmement chauds. Puis ils ont comparé ces jours à l'aide du même calendrier pour les années 1979 à 2012.

Le nombre de surfaces touchées par des chaleurs extrêmes a doublé en 30 ans, constate l'équipe dans la revue "Nature Communications". Les surfaces des régions ayant connu plus de 50 jours de canicule par année se sont réchauffées plus fortement que celles des régions avec seulement 30 ou 10 jours de canicule. La moyenne mondiale se situe à 36,5 jours de canicule par année, indique l'EPFZ.

Pas de pause du réchauffement

Cette tendance s'est poursuivie de façon ininterrompue entre 1998 et 2012, bien que les températures moyennes globales aient stagné dans le même temps.

"Il n'y a pas eu de pause dans l'augmentation des chaleurs extrêmes, et le changement est le plus manifeste dans les régions les plus chaudes", indique Markus Donat, de l'Université de New South Wales. Il est donc erroné de considérer la stagnation récente de la température globale comme une pause du réchauffement climatique, conclut le chercheur.

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