«Réconciliation». C’est un mot amer pour les opposants syriens. Qu’ils soient déplacés ou réfugiés, ils font actuellement l’objet d’une offensive de charme du pouvoir, qui les invite à «revenir» chez eux. «Mais comment envisager la Syrie de demain tant que seule la ‘vérité officielle’a droit de cité et que toute voix discordante est étouffée?», s’emporte un dissident en exil. Plus de sept ans après le début de la révolution, seul un Syrien sur deux vit encore chez lui. Partis sous la contrainte ou pour fuir la violence, la plupart de ces déracinés n’aspirent qu’à rentrer chez eux. Mais les conditions desdits «accords de réconciliation» proposés par Damas ne sont guère encourageantes.
Arrestations
D’après le site d’information indépendant libanais Al-Modon, qui s’est procuré une copie du formulaire à signer, il est demandé à chaque personne de retour de s’engager à ne pas protester «en dehors des limites de la loi», à...