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Réconciliation et effacement de la mémoire

Damas mène une campagne de retour des exilés. Mais les rares candidats doivent prêter serment à un régime revanchard.

23 août 2018, 00:01
epa06661984 People walk amongst destruction in the newly-captured town of Zamalka town, Eastern Ghouta, in the countryside of Damascus, Syria, 11 April 2018. The city was recently recaptured by the Syrian government during a military offensive that was launched more than a month ago against rebels. According to media reports, Syrian army seized control of scores of towns and villages in the area.  EPA/YOUSSEF BADAWI SYRIA ZAMALKA CONFLICT GHOUTA

«Réconciliation». C’est un mot amer pour les opposants syriens. Qu’ils soient déplacés ou réfugiés, ils font actuellement l’objet d’une offensive de charme du pouvoir, qui les invite à «revenir» chez eux. «Mais comment envisager la Syrie de demain tant que seule la ‘vérité officielle’a droit de cité et que toute voix discordante est étouffée?», s’emporte un dissident en exil. Plus de sept ans après le début de la révolution, seul un Syrien sur deux vit encore chez lui. Partis sous la contrainte ou pour fuir la violence, la plupart de ces déracinés n’aspirent qu’à rentrer chez eux. Mais les conditions desdits «accords de réconciliation» proposés par Damas ne sont guère encourageantes.

Arrestations

D’après le site d’information indépendant libanais Al-Modon, qui s’est procuré une copie du formulaire à signer, il est demandé à chaque personne de retour de s’engager à ne pas protester «en dehors des limites de la loi», à...

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