L’une des plus grandes questions au sujet des réseaux sociaux est celle de l’impact qu’ils peuvent avoir sur la démocratie. Après le scandale de Cambridge Analytica qui a secoué les Etats-Unis en 2016, Facebook a décidé de lancer une étude afin de mieux comprendre son influence sur le comportement politique des citoyens américains.
En marge des élections présidentielles de cet automne, 200’000 à 400’000 utilisateurs seront sélectionnés pour participer à l’expérience. Les volontaires devront cesser d’utiliser leurs comptes Facebook et Instagram à la fin du mois de septembre, pour des périodes variant d’une à six semaines. Pour ce faire, le réseau social se dit prêt à les rémunérer.
Selon des captures d’écran publiées par une journaliste du Washington Post sur Twitter, certains utilisateurs ont reçu un sondage de la part de Facebook leur demandant combien ils «devraient être payés en échange de la désactivation de leur compte».
Dans un tweet-réponse, la porte-parole de Facebook, Liz Bourgeois, a ensuite confirmé que les utilisateurs seraient bien payés, précisant qu’il s’agit «d’une norme assez courante pour ce type de recherche universitaire.»
Comme le révèle le quotidien «USA Today», les participants pourront gagner jusqu’à 120 dollars pour leur participation durant les trois mois que durera l’étude.
Facebook affirme que cette étude ne devait pas influencer le résultat de l’élection mais permettra simplement de mieux évaluer le rôle joué par les réseaux sociaux.