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Réunion à huis clos pour réformer le Vatican

Une réunion à huis clos s'est tenue lundi pour envisager des réformes du Vatican.

30 sept. 2013, 19:31
La première série de discussions durera trois jours.

Une commission de huit cardinaux s'est réunie lundi à huis clos en présence du souverain pontife. Elle a été formée en avril dernier pour conseiller le pape François sur la réforme de la Curie romaine, l'administration centrale du Vatican.

Les huit prélats originaires des cinq continents sont l'Italien Giuseppe Bertello, le Chilien Francisco Javier Errazuriz Ossa, l'Indien Oswald Gracias, l'Allemand Reinhard Marx, le Congolais Laurent Monsengwo Pasinya, l'Américain Sean Patrick O'Malley, l'Australien George Pell et le Hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga.

Depuis le printemps, tous se sont enquis auprès des fidèles et des religieux de leurs suggestions sur la réforme de l'administration du Saint-Siège. Le président de la commission, Mgr Rodriguez Maradiaga, a précisé qu'il avait recueilli 80 pages de propositions rien qu'en Amérique latine.

Devraient notamment être discutées la réforme des finances du Vatican, la question du rôle des femmes dans l'Eglise, la situation des catholiques divorcés et les retombées des scandales de pédophilie de ces dernières années.

La commission consultative examinera aussi les changements apportés en 1988 par le pape Jean Paul II au statut de la Curie. La dernière grande réforme avait été menée par le pape Paul VI en 1967. Une simplification des structures, avec notamment la fusion de certains services, n'est pas exclue.

Cette première série de discussions durera trois jours. Vendredi, les huit cardinaux accompagneront le pape à Assise, la ville de saint François.

Appel contre la violence

Le pape François a par ailleurs demandé aux responsables religieux du monde entier de récuser à voix haute "toute justification" religieuse à la violence et au terrorisme.

Recevant au Vatican quelque 300 dignitaires de diverses confessions réunis depuis dimanche par la communauté de Sant'Egidio, le pape argentin a affirmé "qu'il ne peut y avoir aucune justification religieuse à la violence".

Ces rencontres sont organisées chaque année par Sant'Egidio, une communauté proche du Vatican et surnommée "l'ONU du Trastevere" (un quartier de Rome) en raison de ses efforts de médiation dans des conflits, notamment en Afrique.

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