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Royaume-Uni: favori pour succéder à Theresa May, Boris Johnson au tribunal pour ses mensonges sur le Brexit

L'ancien maire de Londres et ancien ministre des affaires étrangères, Boris Johnson fait figure de favori pour succéder à la Première ministre Theresa May. Mais il est convoqué par un tribunal qui l'accuse d'avoir menti sur le coût du Brexit lors de la campagne de 2016.

29 mai 2019, 13:37
Boris Johnson estime que cette convocation est purement politique (archives).

Un tribunal londonien a décidé mercredi de convoquer l'ex-chef de la diplomatie Boris Johnson, candidat au poste de 1er ministre. Il est accusé d'avoir menti sur le coût de l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE lors de la campagne pour le référendum de 2016 sur le Brexit.

Boris Johnson devra se présenter devant le tribunal pour une audience préliminaire. Celle-ci déterminera si l'affaire doit être ensuite renvoyée devant une autre cour pour être jugée, a décidé le tribunal, sans donner de date.

Son intervention dans la campagne du référendum avait été décisive pour la victoire du Brexit en 2016, avec 52% des voix.

Les accusations contre Boris Johnson viennent de l'homme d'affaires Marcus Ball. Selon ses avocats, le fervent défenseur du Brexit a sciemment menti, alors qu'il était maire de Londres, en prétendant que le Royaume-Uni versait 350 millions de livres (400 millions d'euros) par semaine à Bruxelles. Ils veulent le poursuivre pour faute grave dans l'exercice de ses fonctions.

"Comportement responsable" exigé

"La démocratie exige un comportement responsable et honnête de la part de personnes occupant des fonctions publiques", a plaidé jeudi dernier l'avocat Lewis Power devant le tribunal de Westminster. "Le Royaume-Uni n'a jamais envoyé ou donné 350 millions de livres par semaine", a-t-il pointé. Boris Johnson "savait que ce chiffre était faux. Néanmoins, il a choisi de le répéter, encore et encore", a-t-il relevé.

"L'accusation ne porte pas sur le Brexit", a assuré l'avocat, se défendant de vouloir entraver le divorce du pays avec l'Union européenne. ". Mais c'est lors du référendum sur le Brexit que M. Johnson a choisi d'induire le public en erreur".

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