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Russie: amnistie pour Greenpeace et les Pussy Riot

La loi sur l'amnistie approuvée mercredi par les députés russes devraient profiter aux activistes de Greenpeace et aux membres des Pussy Riot.

18 déc. 2013, 14:36
This image made available by environmental organization Greenpeace shows five activists attempting to climb the "Prirazlomnaya," an oil platform operated by Russian state-owned energy giant Gazprom, in Russia's Pechora Sea, a section of the Barents Sea, Wednesday, Sept. 18, 2013. The environmentalist group Greenpeace says two of its activists have been arrested after climbing onto an oil platform in Russia's Arctic waters. It claims warning shots were fired across the organization's ship. (AP Photo/Denis Sinyakov, Greenpeace) NO SALES, NO ARCHIVE

Les députés russes ont approuvé mercredi la loi sur l'amnistie pour les 20 ans de la Constitution, qui va bénéficier aux membres du groupe contestataire Pussy Riot et aux 30 activistes de Greenpeace, dont le Zurichois Marco Weber. La date du retour des 26 protestataires étrangers dans leur pays n'est pas encore connue.

Le texte, présenté par le Kremlin le 9 décembre, a été adopté par 446 députés sur 450 à la Douma (chambre basse) en dernière lecture. L'ex-magnat du pétrole et critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski ne bénéficiera pas de l'amnistie.

L'organisation de protection de l'environnement Greenpeace s'est déclarée soulagée à l'annonce de la nouvelle. "Greenpeace Suisse se réjouit pour l'activiste Marco Weber et sa famille, a déclaré mercredi à son porte-parole Yves Zenger. L'organisation dit espérer un retour rapide en Suisse.

Ecosystème fragile

L'arrestation des 30 activistes de Greenpeace avait suscité de vives critiques en Occident et été interprétée comme un signe donné par le président Poutine de sa volonté de poursuivre le développement de la mer Arctique.

Les "30 de l'Arctique" avaient été appréhendés le 18 septembre alors qu'ils menaient une opération à bord du brise-glace Arctic Sunrise contre la plate-forme Prirazlomnaïa exploitée par la société publique Gazprom. L'ONG entendait attirer l'attention sur les dangers d'une exploitation pétrolière de l'océan Arctique, à l'écosystème fragile.

Ils avaient été emprisonnés dans des conditions difficiles pendant deux mois, puis libérés sous caution sans pouvoir quitter la Russie.

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