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Russie: Poutine conforté face aux Occidentaux par son triomphe électoral

Vladimir Poutine a été réélu avec 76,66% des voix. C'est une victoire éclatante qui l'encourage dans sa position de force face à l'Ouest.

19 mars 2018, 12:59
Le conflit syrien, la crise ukrainienne, les accusations d'ingérence russe dans l'élection de Donald Trump et l'empoisonnement d'un ex-espion russe à Londres ont créé un climat des plus tendus entre l'Est et l'Ouest.

Vladimir Poutine a été réélu dimanche avec 76,7% des voix, selon des résultats quasi définitifs publiés lundi. En plus de dix-huit ans de pourvoir, il a ainsi emporté une victoire d'une ampleur sans précédent, qui le conforte en pleine crise avec les Occidentaux.

Aux commandes du pays depuis 1999 en tant que président ou premier ministre, M. Poutine peut donc rester donc au Kremlin pour un quatrième mandat - son dernier selon la Constitution - courant jusqu'en 2024. Il fêtera alors ses 72 ans.

Interrogé dimanche soir sur l'éventualité d'une candidature après 2024, M. Poutine a répondu: "Vous devez plaisanter. Qu'est-ce que je dois faire? Rester ici jusqu'à mes cent ans? Non".

 

 

Après dépouillement de 99,8% des bulletins, M. Poutine a largement devancé son principal adversaire, le candidat du Parti communiste Pavel Groudinine, qui n'a récolté que 11,79% des voix, devant l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski, à 5,66%, et la journaliste proche de l'opposition libérale Ksénia Sobtchak (1,67%).

Vaste mobilisation des électeurs

Avec plus de 56 millions de voix, il est arrivé très loin devant ses adversaires. La participation, de 64,7%, légèrement supérieure à celle de 2012, a été portée par les vastes efforts déployés par le Kremlin pour mobiliser des électeurs à se rendre à l'élection.

 

 

Vladimir Poutine s'impose plus que jamais comme l'homme fort d'un pays qu'il a replacé au premier rang sur la scène internationale au prix d'un climat de tensions sans précédent avec les Occidentaux depuis la Guerre froide.

Alimentée par le conflit syrien, la crise ukrainienne ou les accusations d'ingérence russe dans l'élection de Donald Trump, la confrontation Est-Ouest s'est encore accentuée depuis que Londres accuse Moscou d'avoir empoisonné un ex-espion russe au Royaume-Uni.

Quasiment muet jusque-là sur l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille, le président russe a assuré, dans sa première conférence de presse après l'élection, qu'accuser la Russie était "du grand n'importe quoi".

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