Comme attendu, Saad Hariri, principale personnalité sunnite du Liban, a été nommé, hier, premier ministre par le nouveau président Michel Aoun. Le chef du parti du Courant du futur a désormais la tâche de former un nouveau gouvernement. Mais ce ne sera pas chose facile. La crise syrienne divise profondément la scène politique libanaise. Saad Hariri, ennemi du président syrien Bachar al-Assad, devra composer avec son adversaire de toujours, le mouvement chiite du Hezbollah, dont les troupes combattent au côté des forces du régime dans le pays voisin. Signe des difficultés qui l’attendent, lors des consultations menées par Michel Aoun, tous les groupes parlementaires ont plébiscité Saad Hariri, à l’exception de ceux directement liés à Damas, dont le Hezbollah. Agé de 46 ans, le fils du milliardaire et premier ministre Rafic Hariri, assassiné en 2005, devra donc user de toute son énergie pour asseoir son autorité. ATS
Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Votre publicité ici avec IMPACT_medias