Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Samedi noir», Ankara en colère

Les autorités privilégient la piste de l’EI. L’opposition pointe l’Etat.

11 oct. 2015, 23:12
/ Màj. le 12 oct. 2015 à 00:01
epa04973367 Relatives of Korkmaz Tedik, who was killed tyhe previous day in the twin blast in Ankara, mourn over his coffin during a funeral ceremony in Ankara, Turkey, 11 October 2015. Mourners anxiously began to gather in Ankara 11 October to commemorate the 95 people killed in twin blasts the previous day at a pro-Kurdish peace rally, the worst attack in Turkey's modern history. No group claimed responsibility for the attack, which came three weeks before snap general elections set for 01 November and the G20 heads-of-government summit later next month, raising security concerns.  EPA/SEDAT SUNA

«Kara Cumartesi» (samedi noir): c’est ainsi que les médias ont baptisé ce 10 octobre, jour du pire attentat de l’histoire de la Turquie. Un bilan provisoire dénombre 95 morts et près de 250 blessés. Les victimes, membres de syndicats et de partis de gauche, rejoignaient le cortège d’une grande «marche pour la paix». Devant la gare centrale de la capitale Ankara, certains sautaient en cercle au rythme du halay, une danse folklorique. D’autres agitaient des banderoles réclamant «La paix maintenant!»

Près de 15 000 personnes étaient déjà sur place, venues par cars entiers de toute la Turquie. A 10h04, heure locale, deux explosions ont éclaté – sans doute deux kamikazes bardés d’explosifs TNT et de billes d’acier. Faute de revendication, le chef du gouvernement, Ahmet Davutoglu, a énuméré quatre suspects: l’Etat islamique (EI ou Daech), le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le Parti Front révolutionnaire de...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias