Vainqueur affaibli des élections espagnoles, le socialiste Pedro Sanchez est contraint de négocier l’appui d’une partie des séparatistes catalans pour pouvoir être reconduit au pouvoir. Une nécessité risquée politiquement, dont il aurait voulu se passer.
La présidente du groupe socialiste à la Chambre des députés, Adriana Lastra, a rencontré, mercredi, son homologue du parti indépendantiste Gauche républicaine de Catalogne (ERC), Gabriel Rufian, dans le but de le convaincre de soutenir l’accord scellé, mardi, entre les socialistes (PSOE) et la gauche radicale de Podemos pour former un gouvernement de coalition. Or le PSOE et Podemos ne disposent que de 155 députés sur 350, et doivent donc avoir l’appui d’autres forces pour obtenir la confiance de la chambre.
Cette réunion s’est, toutefois, achevée sur un échec. «La position du groupe parlementaire d’ERC (réd: qui dispose de 13 députés) reste un non à une éventuelle investiture de Pedro Sanchez», a indiqué la formation...