Un producteur de poudre blanche accusé de blanchiment... cela ne manque pas de piquant. Et en temps normaux, cela pourrait même faire sourire Sandoz.
Sauf que dans les bureaux de la société du groupe Novartis, ce trait d'humour ne fait rire personne depuis que le laboratoire pharmaceutique bâlois s'est fait pincer par les autorités algériennes pour trafic de produits périmés et transfert illicite d'argent. Une grosse affaire qui pourrait faire perdre des plumes à la société suisse. Comment en est-on arrivé là?
Les ennuis de Sandoz, qui exploite une usine dans la banlieue d'Alger, ont commencé début 2012.
Lors d'un contrôle de routine des douanes algériennes, les agents ont découvert un colis contenant près de 600 kg de matière première cristalline de couleur blanche, une poudre de base servant à fabriquer des médicaments génériques comme l'Amlibon, contre les problèmes cardiaques, et l'Acebutolol, contre l'hypertension.
Bénéfice fait au noir
Or, le...