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Sans accord budgétaire, les États-Unis sont à 24 heures de la paralysie

Si les deux chambres du Congrès américain ne parviennent pas à un accord sur le budget 2014 d'ici lundi à minuit, les agences fédérales seront paralysées et 800'000 personnes seraient mises en congés sans solde.

30 sept. 2013, 06:59
La situation est tendue devant les chambres du Congrès à Washington.

Les deux chambres du Congrès américain doivent impérativement adopter un texte commun sur le budget d'ici à lundi minuit afin d'empêcher une paralysie partielle de l'État fédéral. Faute d'accord, des centaines de milliers de fonctionnaires se retrouveront en congés sans solde dès mardi.

Le Sénat américain reprend ses travaux à 20 heures (en Suisse) et devrait rejeter un projet de loi de finances adopté dans la nuit de samedi et dimanche par la Chambre des représentants, renvoyant ainsi les négociations à la case départ à moins de dix heures du début de l'exercice budgétaire 2014.

Sans allocation de nouveaux crédits, les agences fédérales pourraient mettre en congés sans solde plus de 800'000 employés jugés non essentiels, réduisant au minimum vital l'effectif des administrations. Il s'agit d'un acte pur d'"automutilation", a estimé samedi le président Barack Obama dans son allocution hebdomadaire.

Un éventuel dénouement pourrait intervenir lundi soir, dans les dernières heures précédant l'échéance, mais beaucoup disaient ne plus y croire.

Attaque contre l'"Obamacare"

"Nous savons ce qui va se passer. (Lundi,) le Sénat va revenir en session. Et la position de la Chambre (...) sera encore rejetée, et nous nous retrouverons face à la perspective de l'arrêt des opérations gouvernementales à minuit lundi", a dit dimanche le sénateur démocrate Richard Durbin sur la chaîne de télévision CBS.

La chambre a adopté un projet de budget de deux mois et demi, qui donnerait jusqu'au 15 décembre pour négocier un budget formel pour le reste de 2014. Mais, sous pression des élus du Tea Party, deux amendements ont été ajoutés au texte: le report d'un an, à 2015, de l'entrée en vigueur d'un volet central de la loi de réforme du système de santé de Barack Obama et la suppression d'une taxe sur les appareils médicaux, créée par cette loi.

Une provocation, selon les sénateurs démocrates, qui refusent de toucher à l'une des réformes majeures du premier mandat de Barack Obama.

En avril 2011, une confrontation similaire n'avait été résolue qu'une heure avant la date limite par un accord de financement de sept jours.

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