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Sarkozy prêt à participer à deux débats avec son rival du PS

Nicolas Sarkozy est prêt à débattre à la télévision avec son rival François Hollande.

08 avr. 2012, 09:47
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Nicolas Sarkozy se déclare prêt, dans une interview au "Journal Du Dimanche", à participer à deux débats télévisés et non à un seul, entre les deux tours. En revanche, le président sortant refuse un débat avant le 1er tour avec les neuf autres candidats en lice.

Les derniers sondages placent l'actuel chef de l'Etat et son adversaire socialiste, François Hollande, loin devant les autres candidats dans les intentions de vote du 1er tour, le 22 avril.

"Si les Français me choisissent (et) si chacun en était d'accord, je serais même prêt à participer à deux débats (entre les deux tours), a-t-il indiqué à la presse dominicale. "Ainsi, aucun sujet ne serait laissé dans l'ombre", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy explique, dans cette interview, ne pas croire à un désintérêt des Français pour la campagne présidentielle 2012, comme semble le montrer pourtant des enquêtes d'opinion.

"Les salles sont pleines, les audiences télévisées et radio sont bonnes. Pour ma part, je dirais même que la mobilisation est plus forte que ce que j'ai connu lors de la précédente campagne", dit-il. Il rajoute: "je sens monter la vague". Avant de conclure: "Vous verrez, il y aura une forte participation, comme toujours".

Hollande dans le collimateur

Cible privilégiée, il accuse François Hollande, qu'il a rattrapé et dépassé maintenant dans les intentions de vote au premier tour mais qui le devance toujours pour le second, de ne parler "qu'à la gauche". M. Sarkozy affirme, lui, "parler à tous les Français".

Ce dernier dit aussi ne pas aimer l'image que son adversaire donne, selon lui, de la France, en promettant de taxer les plus riches.

"Notre pays ne doit pas craindre le talent, la réussite, les succès, le progrès, l'innovation, la recherche", explique Nicolas Sarkozy dans le JDD. "Je crois en une France forte, pas en une France frileuse, haineuse, jalouse, ignorant les réalités du nouveau monde."

Pendant ce temps, de Vaulx-en-Velin, près de Lyon, à Aulnay-sous-Bois en passant par Trappes, Aubervilliers et Clichy-sous-Bois, en région parisienne, François Hollande a passé ces deux derniers jours à écouter les doléances des zones défavorisées, un terme que le candidat du PS préfère à "banlieues".

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