En France, les militants de l'UMP élisent samedi leur nouveau président. Epilogue de la reconstruction d'un parti divisé ou prélude à une guerre des prétendants dans la perspective de la présidentielle de 2017? En apparence, annoncée en 2016, la primaire pour désigner le candidat de la droite ne devrait pas cicatriser les plaies.
Il n'y aura pas de suspense. Revenu sur le devant de la scène, Nicolas Sarkozy sera le prochain président de l'UMP. Le seul intérêt du scrutin de ce samedi réside dans le score qu'il obtiendra face à ses deux adversaires, Bruno Le Maire et Hervé Mariton. Les derniers sondages - sont-ils fiables? - lui donnent un peu plus de 60% des voix. C'est beaucoup moins qu'attendu par l'ancien locataire de l'Elysée. Sa candidature annoncée, il espérait un résultat au-delà de 80%.
Surprise Le Maire?
L'objectif, pour Nicolas Sarkozy, était alors de museler l'opposition dans les rangs de...