Jamais deux sans trois, vraiment? Martin Schulz, le président du parlement européen, a fait mentir le dicton, hier. Il a annoncé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat à la tête de l’Assemblée des Vingt-Huit; il se (re)lancera dans la politique allemande, en 2017.
Les yeux rougis par l’émotion, le social-démocrate allemand (SPD) n’a pas détaillé ses ambitions, qui sont pourtant grandes. Il a simplement annoncé qu’il quitterait le perchoir de Strasbourg au début de 2017, afin de se préparer aux élections législatives qui auront lieu en septembre dans son pays. Il occupera la tête de liste de son parti dans le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, lors de ce scrutin. Auparavant, peut-être prendra-t-il dès février 2017 la succession de son coreligionnaire Frank-Walter Steinmeier, appelé à devenir le futur président allemand, au poste de ministre des Affaires étrangères. Il se préparerait ainsi (qui sait?) à devenir le principal rival d’Angela...