Le président turc Recep Tayyip Erdogan faisait face, hier, à des élections municipales à haut risque, en pleine tempête économique. Le chef d’Etat a fait une campagne harassante pour éviter le séisme d’une défaite à Ankara ou Istanbul.
A un moment où la Turquie est confrontée à sa première récession en 10 ans, une inflation record et un chômage en hausse, ce scrutin a valeur de test pour Erdogan qui a remporté toutes les élections depuis l’arrivée au pouvoir de son parti, l’AKP, en 2002.
Sanctionner?
Si Erdogan affirme que «la survie de la nation» est en jeu, appelant à «enterrer dans les urnes» les ennemis du pays, l’opposition appelle à profiter de ce dernier scrutin avant 2023 pour sanctionner la politique économique du pouvoir. Les premiers résultats étaient attendus tard hier soir.