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Semaine historique à Rome avant le départ du pape

Le pape Benoît XVI vit ses derniers jours de pontife au Vatican avant son départ officiel jeudi. Sa dernière audience est prévue mercredi.

23 févr. 2013, 11:56
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La prière de l'Angélus de Benoît XVI dimanche sur la Place Saint-Pierre à Rome ouvrira une semaine historique au Vatican avec la première démission volontaire d'un pape depuis 700 ans. L'affluence de fidèles la plus forte est attendue mercredi pour la dernière audience générale du pape sur le parvis de la Basilique.
 
Au dernier jour de son pontificat jeudi 28 février, le pape rencontrera les cardinaux avant de s'envoler en hélicoptère en fin d'après-midi pour la résidence d'été papale de Castel Gandolfo, au sud de Rome. De là, il adressera un dernier salut aux fidèles et autorités locales. Trois heures plus tard, à "la fin de sa journée de travail normale", il ne sera plus pape et s'ouvrira alors la période dite de "siège vacant".
 
Les derniers jours de son pontificat auront surtout été agités de spéculations sur les motifs de son départ et de polémiques sur la participation de certains cardinaux au conclave qui élira son successeur, ainsi que par diverses révélations de la presse.
 
Des associations de victimes des abus pédophiles du clergé font actuellement campagne contre la venue à Rome des cardinaux Roger Mahony (Los Angeles), Sean Brady (Irlande) et Godfried Daneels (Belgique). Elles reprochent en effet à ces derniers d'avoir couvert les crimes sexuels de prêtres ou religieux de leurs diocèses.
 
D'autres médias ont également évoqué de graves raisons de santé qui auraient précipité la démission de Benoît XVI.
 
Date du conclave
 
Après son départ, le pape a prévu de vivre "caché du monde", d'abord à Castel Gandolfo puis dès fin avril-début mai dans un joli monastère, situé dans l'enceinte du Vatican.
 
Une fois le successeur de Benoît XVI choisi par le conclave où seront convoqués 117 cardinaux électeurs (jusqu'à 80 ans inclus), une cohabitation inédite commencera entre les deux hommes. Et même si l'Allemand Joseph Ratzinger connu pour sa discrétion se tiendra à l'écart se consacrant "à la prière et l'écriture", sa présence pourrait embarrasser le nouveau chef de l'Eglise catholique avec ses 1,2 milliard de fidèles.
 
Dès vendredi 1er mars, les cardinaux se réuniront au sein de "congrégations" pour identifier les priorités d'une Eglise confrontée à la chute des vocations et aux défis du monde moderne (contestations diverses, mariage homosexuel, place de la femme dans l'Eglise), et entamer la sélection de candidats pour la papauté.
 
Ils fixeront aussi la date du conclave, prévu probablement avant le 15 mars, durant lequel ils s'enfermeront chaque jour dans la Chapelle Sixtine pour voter jusqu'à l'obtention d'une majorité des deux tiers sur un nom.
 
Pas de favori
 
Contrairement à 2005 quand le cardinal Ratzinger, bras droit de Jean Paul II était favori, aucun "papabile" ne semble sortir du lot cette fois-ci, même si les noms les plus cités sont ceux des cardinaux canadien Marc Ouellet, brésilien Odilo Scherer, philippin Luis Tagle, italien Angelo Scola.
 
Quand le nouveau chef de l'Eglise catholique aura été choisi, une fumée blanche s'élèvera au-dessus du Vatican puis il se présentera au balcon dominant la Place Saint Pierre après la formule consacrée en latin: "Habemus Papam" (nous avons un pape).
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