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«Si cela arrive, parlez!»

Le sommet des évêques sur la protection des mineurs s’ouvre demain à Rome. A l’avant-garde, la Suisse a déjà introduit la tolérance zéro, avec dénonciation à la police ou même demande d’extrait de casier judiciaire.

20 févr. 2019, 00:01
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Le pape François veut que cette rencontre soit «un acte de forte responsabilité pastorale». Comment comprendre cela?

Très longtemps, la seule règle de l’Eglise était de cacher le problème des abus sexuels. On accusait les victimes de mentir. Les jeunes qui se plaignaient recevaient une gifle de leurs parents. Cette attitude était encouragée par le clergé lui-même. Dire aujourd’hui aux victimes «Vous n’avez pas menti, c’était vrai», est déjà un soulagement pour elles. Mais reconnaître le problème, cela ne le supprime pas. C’est pourquoi j’interpelle les gens: «Si quelque chose arrive, dites-le!» C’est très important, pour éviter que les abus continuent. Je ne prétends pas que ce soit facile de parler, mais il faut absolument développer une culture de la parole.

Le sommet romain se concentrera sur les agressions commises contre les mineurs. Que se fait-il déjà pour leur protection en Suisse romande?

Depuis plusieurs années, tous les employés du...

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