Morose et irrespirable. Telle était l’atmosphère, dimanche soir, au siège du Parti démocrate, à Rome. Et pour cause: le capital électoral que s’était constitué, en 2012, le parti gouverné par Matteo Renzi, ancien président du Conseil, a été largement dilapidé.
Concrètement, les municipales partielles de dimanche se sont soldées par un échec cinglant pour le Parti démocrate et aussi le Mouvement 5 étoiles (M5S), les électeurs ayant préféré le centre-droit de Silvio Berlusconi et la Ligue du Nord. Ce faisant, la majorité des dix millions d’électeurs convoqués ont choisi de faire, ou plutôt de refaire confiance au centre-droit. Un test politique crucial à quelques mois des législatives, prévues début 2018.
Au terme de la bataille qui s’est jouée dans 22 chefs-lieux, 14 bastions importants sont tombés aux mains de l’ennemi. Pour Matteo Renzi, originaire de la Toscane, la défaite est particulièrement cinglante avec la victoire du centre droit à Pistoia...