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Silvio Berlusconi veut recréer Forza Italia

Silvio Berlusconi a annoncé vendredi soir son intention de recréer et conduire le parti de centre-droit "Forza Italia".

29 juin 2013, 08:51
epa03696557 Italian former Prime Minister Silvio Berlusconi  delivers a speech during a rally organized by the People of Freedom party (PDL) in Brescia, 11 May 2013. Supporters of Silvio Berlusconi held a rally in northern Italy on Saturday to protest a court's decision to uphold a tax fraud conviction against the former prime minister. The rally took place in the northern city of Berscia where Berlusconi's People of Freedom party was convening. A Milan appeals court this week upheld an October ruling that sentenced the 76-year-old to four years' in jail; banned him from holding public office for five years; and excluded him from managerial positions in private companies for three years.  EPA/RICHARD MORGANO

L'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi  veut reformer le parti politique qu'il avait fondée lors de son entrée en politique il y a près de 20 ans ''Forza Italia''.

Le Peuple de la Liberté (PDL), la coalition de centre-droit qu'il a créée, "restera comme coalition des partis de centre droit, Forza Italia en fera partie et j'ai bien peur d'être encore appelé à en être le numéro un", a déclaré le "Cavaliere" lors d'une interview sur la première chaîne publique de télévision RAI.

Forza Italia ("Allez l'Italie") est le nom du parti que Silvio Berlusconi avait fondé en 1994, lors de son entrée en politique, avec des cadres de sa holding Fininvest, qui détenait déjà trois chaînes de télévision, des journaux, les éditions Mondadori, ainsi que le Milan AC.

Il avait alors remporté les élections et dirigé le pays pour la première fois. Battu puis réélu à deux reprises, donné pour mort politiquement à maintes reprises en raison notamment de ses nombreux déboires judiciaires, il a remporté un tiers des voix lors des dernières élections en février.

Lundi, le magnat des médias, 76 ans, a été condamné à sept ans de prison et une interdiction à vie d'exercer un mandat public pour prostitution de mineure et abus de pouvoir dans le cadre du Rubygate, une peine suspendue, ses avocats ayant déposé tous les recours possibles.

Vendredi, il a qualifié ce verdict de "grotesque", répétant que "s'il y a un secteur à réformer c'est celui de la Justice". "Sua Emittenza"

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