La justice espagnole a refusé, hier, la liberté provisoire à quatre dirigeants séparatistes poursuivis pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne. A Bruxelles, la décision d’extrader ou non Carles Puigdemont tombera le 14 décembre. A quelques heures du lancement officiel de la campagne en vue des élections régionales en Catalogne, le juge d’instruction de la Cour suprême espagnole a décidé hier de maintenir en détention provisoire le vice-président catalan destitué Oriol Junqueras et trois autres inculpés: Joaquin Forn, Jordi Cuixart et Jordi Sanchez. L’ancien «conseiller» (ministre) de l’Intérieur Joaquim Forn ainsi que Jordi Sanchez (association séparatiste ANC, qui a démissionné depuis) et Jordi Cuixart (Omnium Cultural) resteront en prison en raison du «risque de récidive», selon la cour.
Des prisonniers au cœur de la campagne
Six autres anciens «conseillers» (ministres) de l’exécutif catalan détenus pourront être remis en liberté contre une caution de 100 000 euros...