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Solar Impulse 2 quitte l'Egypte pour sa dernière étape

Dans la nuit de samedi, à dimanche, Solar Impulse 2 a quitté Le Caire, en Egypte, pour la dernière étape de son tour du monde. Il se dirige vers son point de départ, Abou Dhabi aux Emirats arabes unis.

24 juil. 2016, 08:10
Sous les applaudissements et les cris de joie de l'équipe au sol, l'avion a décollé dimanche de l'aéroport du Caire peu après 01h00 du matin. (illustration)

L'avion Solar Impulse 2 a décollé dans la nuit de samedi à dimanche du Caire pour boucler son tour du monde, a indiqué l'équipe sur son compte Twitter. L'appareil se dirige vers Abou Dhabi aux Emirats arabes unis d'où il est parti il y a plus d'un an, le 9 mars 2015.

C'est Bertrand Piccard qui pilotera l'avion solaire lors de cette dix-septième et ultime étape de l'aventure. Le voyage est estimé à deux jours.

Sous les applaudissements et les cris de joie de l'équipe au sol, l'avion a décollé dimanche de l'aéroport du Caire peu après 01h00 du matin. "C'est un projet pour l'énergie, pour un monde meilleur", a lancé le pilote de 58 ans avant son décollage, estimant que le voyage serait "difficile".

"C'est une région très, très chaude (...) le vol sera épuisant", a-t-il averti. "Nous étions un peu anxieux en ce qui concerne les conditions météorologiques, surtout les températures dans cette région du monde qui sont proches des limites que nous avions fixées pour l'avion", a expliqué André Borschberg. L'autre pilote de l'appareil s'exprimait depuis le centre de contrôle de l'avion à Monaco, communiquant via Skype avec des journalistes au Caire.

"Mais nous sommes assez confiants, les choses devraient bien se passer", a-t-il ajouté.

 

Retardé

Pesant seulement 1,5 tonne mais aussi large qu'un Boeing 747, Solar Impulse 2 vole grâce à des batteries qui emmagasinent l'énergie solaire captée par quelque 17'000 cellules photovoltaïques sur ses ailes. L'avion vole généralement à un peu moins de 50 km/h, même s'il peut aller jusqu'à doubler sa vitesse lorsqu'il est en pleine exposition au Soleil.

Solar Impulse 2 devait quitter l'Egypte la semaine dernière, mais son départ a été retardé en raison des vents forts et de l'état de santé du pilote, qui était tombé malade. L'avion solaire était arrivé au Caire le 13 juillet après avoir quitté Séville dans le sud de l'Espagne, au terme d'un périple de 3745 kilomètres, effectué en 48 heures et 50 minutes.

Auparavant, Bertrand Piccard avait réalisé le premier vol transatlantique d'un aéroplane capable de voler sans carburant, grâce à ses batteries emmagasinant l'énergie solaire. Soit 71 heures et 8 minutes de vol sans interruption pour parcourir les 6765 kilomètres reliant New York (Etats-Unis) à Séville, où il avait atterri le 23 juin.

Depuis le début de l'aventure, l'avion est piloté en alternance par les deux pilotes.

Nombreuses escales

L'avion a jusqu'ici fait escale à Mascate (Oman), Ahmedabad et Varanasi (ou Bénarès, Inde), Mandalay (Birmanie), Chongqing et Nanjing (ou Nankin, Chine), puis Nagoya (Japon) et Hawaï (Etats-Unis), où il avait fait une escale technique imprévue de plusieurs mois.

Il a également traversé l'Amérique du Nord, s'arrêtant à San Francisco, Phoenix, Tulsa, Dayton, Lehigh Valley et enfin New York.

La traversée du Pacifique, effectuée en deux étapes, était la partie la plus périlleuse du tour du monde de Solar Impulse 2 en raison de l'éloignement des sites d'atterrissage en cas de problème.

Au cours de la première partie de cette grande traversée océanique, entre Nagoya et Hawaï, André Borschberg avait piloté durant 5 jours et 5 nuits consécutifs, parcourant 8924 km.

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