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Sommet de la Francophonie: la Suisse passe le témoin au Congo

Ueli Maurer a transmis ce samedi la présidence du Sommet de la Francophonie à la République démocratique du Congo.

13 oct. 2012, 12:00
Abdou Diouf, secrétaire général du sommet de la francophonie et Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo.

Ueli Maurer a transmis samedi la présidence du Sommet de la Francophonie à la République démocratique du Congo (RDC). A Kinshasa, le conseiller fédéral zurichois a loué le travail de l'organisation, tout en relevant qu'il reste encore beaucoup à faire.

"C'est aujourd'hui un Alémanique qui représente la Suisse francophone à Kinshasa! Ce choix est typiquement helvétique", a ironisé le ministre de la Défense au début de son discours prononcé en français. "Il est l'image d'une Suisse multiculturelle et unie", a-t-il ajouté.

M. Maurer a rappelé les efforts de la Suisse pour "renforcer la place de la Francophonie" sur la scène internationale depuis le Sommet de Montreux en 2010. Il a cependant souligné que plusieurs "chantiers" restaient ouverts, tels que le soutien aux pays en crise, le développement durable ou encore le renforcement des "structures démocratiques et judiciaires" de certains pays membres.

"Depuis l'Afrique, nous devons adresser au monde, un message fort et clair en matière de paix, de démocratie et de respect de la nature" a ajouté le vice-président du Conseil fédéral.

Le passage de témoin

La Suisse assure depuis 2010 la présidence du Sommet de la Francophonie. En passant le flambeau au président congolais Joseph Kabila, M. Maurer a souhaité "bonne chance et un grand succès" à son successeur.

C'est en qualité de vice-président du Conseil fédéral qu'Ueli Maurer a été investi de cette mission. La présidente de la Confédération Eveline Widmer-Schlumpf représente quant à elle la Suisse à l'assemblée du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Tokyo.

Déclaration de Kinshasa

Le 14e Sommet de la Francophonie est placé sous le thème "Francophonie: enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale", proposé par la RDC. Préparée en lien avec ce sujet, la Déclaration de Kinshasa sera adoptée par les chefs d'Etat et de gouvernement à l'issue du sommet dimanche.

La Suisse soutient cette déclaration, avait déclaré jeudi Didier Burkhalter lors de la Conférence ministérielle de la Francophonie. Le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) avait toutefois regretté que ce texte ne soit "pas toujours aussi ferme, précis et volontariste que nous l'aurions souhaité".

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