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Sommet européen: Athènes veut que l'UE tienne compte de ses "sacrifices"

La Grèce demandera au sommet européen de Bruxelles que l'UE "réponde aux sacrifices" consentis par les Grecs, en renégociant son plan d'austérité.

28 juin 2012, 10:25
The Greek flag flies over Athens Academy in Athens on Tuesday June 5, 2012. Greece is in a fifth year of recession, with poverty and unemployment rapidly rising amid protracted harsh cutbacks implemented to secure vital international bailout loans. But political uncertainty ahead of new elections on June 17 has intensified fears that the country could be forced to abandon the euro and revert to a devalued version of its old drachma currency. (AP Photo/Dimitri Messinis)

La lettre du Premier ministre grec Antonis Samaras, en convalescence, sera délivrée par le président de la république, Carolos Papoulias, lors du sommet de l'Europe qui débute aujourd'hui à Bruxelles.

Celle-ci demande à l'Union Européenne de prendre en considération les 'sacrifices' réalisés.

Dans sa lettre, M. Samaras, qui se remet d'une opération à l'oeil, fait valoir que les 11 millions de Grecs avaient choisi, lors des législatives du 17 juin, une majorité à orientation pro-européenne.

Le dirigeant conservateur, à la tête d'un gouvernement de coalition, affirme qu'une récession plus grave que prévue impose une révision du plan d'austérité signé en février en contrepartie d'une nouvelle aide massive de 130 milliards d'euros.

Une mission des bailleurs de fonds de la "Troïka" - UE, BCE et FMI - devrait venir la semaine prochaine à Athènes pour évaluer l'état réel de la Grèce.

"N'attendez pas de décision sur la Grèce lors du Conseil européen", avait affirmé lundi le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert.

Le gouvernement grec souhaite un report de deux ans, à 2016, des objectifs d'assainissement, ainsi que l'abandon ou le gel de plusieurs mesures du mémorandum, comme une réduction de 150.000 fonctionnaires d'ici 2015.

Au sortir de deux mois de vide politique, la Grèce affronte une crise de liquidités. Le PIB pourrait plonger de 6,7% en 2012, contre 5% prévu et le chômage atteint 22,6%.

Dans l'attente de la visite de la Troïka et un nouveau round de négociations avec les créanciers, la presse grecque publie une cascade de chiffres ou prévisions catastrophiques, la baisse du PIB baisserait ainsi de 9,1% au troisième trimestre, selon le centre de planification KEPE.

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