C’est ce que l’on appelle la rançon du succès. Désormais grand favori de l’élection, Emmanuel Macron est en même temps devenu la cible de la plupart de ses adversaires. La tendance, déjà en cours, a été démultipliée par l’annonce, mercredi dernier, du soutien apporté par Manuel Valls au candidat d’En marche!.
Pour les partisans de Benoît Hamon, voilà la preuve que Macron attire à lui les «opportunistes», par opposition au candidat de conviction que serait le Brestois. «Qui se ressemble, s’assemble: sur les idées, sur la parole donnée qui ne compte pas, sur – peut-être – les ambitions personnelles, le goût du pouvoir...», a tancé Martine Aubry, en meeting, jeudi, à Lille.
Pour la droite, le choix de Valls est la confirmation que Macron est bel et bien «l’héritier» de François Hollande, un thème développé par François Fillon et ses troupes depuis plusieurs semaines. «Macron, c’est celui qui a...