«Le juge d'instruction a considéré qu'aucun élément ne pouvait être retenu à sa charge», a dit à Reuters le procureur, Thérèse Brunisso.
Le jeune homme âgé de 17 ans mis en examen vendredi soir pour assassinat reste pour l'heure la seule personne mise en cause dans ce dossier, aucune autre audition ou garde à vue n'étant en cours.
Une marche blanche devait avoir lieu samedi après-midi à Etouvans, un village de 800 habitants proche de Montbéliard où résidait la victime et où son corps, partiellement calciné, a été découvert dans un bois mercredi matin.
L'autopsie a révélé qu'il avait été tué de plusieurs coups portés par une arme blanche.
Le meurtrier présumé, une relation de la victime avec qui elle partageait une même passion pour le moto-cross, a reconnu avoir été présent au moment du meurtre, tout en niant être l'auteur des coups, selon les éléments donnés par le parquet.
Vol d'une moto
Dans une interview parue dans le journal français «L'Est Républicain», le père de l'adolescent soupçonne le ou les meurtriers d'avoir agi pour voler la moto, un modèle de 50 cm3 valant 3000 euros mais achetée d'occasion 1600 euros que les parents avaient offert à leur fils pour ses 14 ans.
«Pour les enquêteurs, ce n'est qu'une hypothèse de travail», selon le capitaine Didier Guériaud, porte-parole de la gendarmerie de Franche-Comté.