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Syrie: Al Qaïda serait derrière l'attaque du 10 mai à Damas selon Ban Ki-moon

Al Qaïda serait l'auteur des deux attentats suicides qui ont fait 55 morts à Damas, le 10 mai, selon Ban Ki-moon.

18 mai 2012, 06:50
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est dit persuadé qu'Al Qaïda est responsable des deux attentats suicides à la voiture piégée qui ont fait 55 morts à Damas le 10 mai dernier. Il s'est exprimé jeudi.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est dit persuadé qu'Al Qaïda est responsable des deux attentats suicides à la voiture piégée qui ont fait 55 morts à Damas le 10 mai dernier. Il s'est exprimé jeudi.

Ban Ki-Moon a également estimé que le bilan après quatorze mois de conflit en Syrie dépassait sans doute les 10'000 morts.

"Il y a quelques jours, il y a eu une énorme, grave et massive attaque terroriste. Je suis persuadé qu'Al Qaïda doit être derrière cela. Cela crée à nouveau de très graves problèmes", a-t-il dit lors d'une rencontre avec des jeunes au siège de l'Onu à New York.

Ban Ki-moon n'a pas précisé à quel attentat il faisait allusion. Un double attentat à Damas a fait 55 morts la semaine dernière.

Le régime de Bachar al-Assad, qui ne reconnaît pas la contestation, affirme lutter contre des "bandes terroristes armées" et leur impute les attentats frappant le pays depuis décembre 2011. L'opposition accuse le régime de mener ces attaques pour saboter le plan de sortie de crise de l'émissaire international Kofi Annan.

La Russie, alliée de Damas, a estimé lundi qu'Al-Qaïda et des groupes associés à cette organisation étaient "derrière les attentats" commis ces derniers jours en Syrie.

Situtation "intolérable"

M. Ban a indiqué que 260 observateurs de l'ONU étaient désormais déployés en Syrie, dans six localités. "9000 personnes au moins, peut-être 10'000, ont été tués en Syrie" depuis 15 mois, une situation qu'il a qualifiée d"intolérable".

Le déploiement d'observateurs a eu "un effet apaisant" sur la violence en Syrie mais la violence a continué. "Donc nous appelons à une cessation de toute violence, d'où qu'elle vienne, du gouvernement ou de l'opposition", a-t-il conclu.

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