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Syrie: au moins 50 djihadistes de l'Etat islamique tués en 24 heures à Kobané

Une trentaine de frappes aériennes ont fait au moins 50 morts dans les rangs de l'Etat islamique, au cours des 24 dernières heures, à Kobané, dans le nord-ouest de la Syrie.

30 nov. 2014, 10:58
La coalition internationale a intensifié ses frappes aériennes contre les positions de l'Etat islamique (archives).

Au moins 50 jihadistes de l'Etat islamique (EI) ont péri au cours des dernières 24 heures à Kobané, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Il s'agit d'un des bilans les plus élevés des morts dans les rangs de l'EI.

Le groupe extrémiste tente de prendre la ville kurde du nord de la Syrie depuis trois mois. La coalition internationale menée par les Etats-Unis a procédé samedi à au moins 30 frappes aériennes contre ses positions au nord de Rakka, fief majeur des djihadistes. La zone touchée comprend la 17e Division, une base de l'armée syrienne dont l'EI s'est emparé en juillet.

A Alep, deuxième ville du pays, une Syrienne et ses trois garçons ont été tués par un obus artisanal lancé par des rebelles sur un quartier pro-régime, selon l'OSDH.

La mère et ses enfants se trouvaient chez eux lorsque cet obus s'est abattu samedi vers minuit sur leur immeuble du quartier loyaliste d'Achrafiyé, dans le nord de la ville.

D'après l'OSDH, les obus fabriqués artisanalement par les rebelles causent plus de dégâts que les obus de mortier qu'ils ont l'habitude de tirer sur les quartiers loyalistes, en représailles aux barils d'explosifs que largue le régime sur leurs secteurs.

Depuis fin 2013, l'armée de l'air du président Bachar al-Assad largue quotidiennement des barils d'explosifs sur les secteurs rebelles, malgré une résolution de l'ONU condamnant cette pratique, faisant des milliers de morts dans la ville et sa province.

Depuis quelques mois, les rebelles ont intensifié leurs attaques au mortier, faisant près de 300 morts du côté loyaliste au cours des quatre derniers mois. Les combats se sont enlisés dans une guerre d'usure.

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