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Syrie: Donald Trump sanctionne trois ministres turcs

Pointé du doigt par la communauté internationale pour avoir abandonné ses anciens alliés kurdes contre l’Etat islamique, Donald Trump a confirmé lundi soir le retrait des troupes américaines. Il a aussi annoncé des sanctions contre des ministres turcs.

14 oct. 2019, 22:23
/ Màj. le 15 oct. 2019 à 06:33
Les Etats-Unis haussent le ton face à la Turquie qui poursuit son offensive dans le nord de la Syrie.

Alors que les troupes syriennes se déployaient dans le nord de la Syrie, le président américain Donald Trump a fait volte-face et durci le ton lundi face à l’offensive turque. Il a appelé Ankara arrêter son opération militaire en Syrie et a annoncé des sanctions.

 

 

 

«Les Etats-Unis veulent que la Turquie mette fin à l’invasion, mette en oeuvre un cessez-le-feu immédiat et commence à négocier avec les forces kurdes en Syrie», a indiqué le vice-président américain Mike Pence, qui a précisé qu’il se rendrait prochainement en Turquie à la demande de M. Trump.

Lors d’un échange téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, M. Trump s’est montré «très ferme», a affirmé M. Pence qui a assuré que le dirigeant turc s’était engagé à ce qu’il n’y ait «aucune attaque» contre la ville de Kobané.

«Incursion inacceptable»

Le chef du Pentagone, Mark Esper, a de son côté souligné que l’offensive militaire turque avait entraîné la libération de nombreux détenus «dangereux» de l’Etat islamique (EI). «Cette incursion inacceptable a sapé la mission internationale anti-EI, couronnée de succès en Syrie», a-t-il déploré.

Après une semaine d’annonces contradictoires, un responsable américain a indiqué que tous les militaires américains, environ 1000, déployés depuis quelques années dans le nord de la Syrie pour soutenir les forces kurdes dans leur combat contre l’EI, avaient reçu l’ordre de quitter le pays.

 

 

Les sanctions américaines signées lundi par M. Trump visent les ministres turcs de l’énergie, de la défense et de l’intérieur. Leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis sont gelés et leurs transactions internationales en dollars sont bloquées.

L’opération militaire turque vise à instaurer une «zone de sécurité» de 32 km de profondeur pour séparer la frontière turque des territoires contrôlés par les unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde qualifiée de «terroriste» par Ankara, mais soutenue par l’Occident.

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