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Syrie: l'évacuation de civils de Homs reprendra vendredi

La trêve qui permet l'évacuation des civils assiégés à Homs doit être prolongée au-delà de vendredi pour que l'opération puisse se poursuivre, a déclaré jeudi le gouverneur Talal Barazi. Les opérations humanitaires ont été suspendues jeudi.

13 févr. 2014, 11:09
Au total depuis vendredi, 1417 personnes ont été évacuées du vieux Homs

Les opérations d'acheminement d'aides humanitaires et d'évacuations des civils assiégés dans le réduit rebelle de Homs reprendront vendredi, a déclaré jeudi le gouverneur Talal Barazi.

Elles ont été suspendues jeudi.

"Les opérations humanitaires et l'évacuation des civils n'auront pas lieu aujourd'hui. La trêve doit être prolongée et elles reprendront demain", a indiqué à l'AFP le gouverneur.

Il a estimé que la trêve sera prolongée de trois jours à partir de vendredi.

Au total depuis vendredi, 1417 personnes ont été évacuées du vieux Homs, en vertu d'un accord entre le régime syrien et les rebelles négocié par l'ONU.

Interpellation lancée auparavant

Ces opérations humanitaires ont été rendues possibles grâce à un cessez-le-feu entré en vigueur vendredi et étendu jusqu'à mercredi.

Par ailleurs, des jeunes hommes qui avaient été arrêtés ces derniers jours par les autorités syriennes à leur sortie des quartiers assiégés, doivent être relâchés.

"Des jeunes hommes âgés entre 16 et 54 ans seront relâchés aujourd'hui", a-t-il indiqué sans préciser leur nombre.

Selon M. Barazi, au total 390 jeunes hommes, en âge de porter les armes, avaient été arrêtés pour interrogatoire par les autorités syriennes, à leur sortie des quartiers assiégés de Homs. Parmi eux, 111 ont déjà été libérés.

Critique évoquée par la Russie

Des militants anti-régime bloqués dans le réduit rebelle de Homs ont affirmé craindre de se faire arrêter s'ils quittent leurs quartiers.

Par ailleurs, le projet russe de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation humanitaire ne prévoit pas de menaces de sanctions contre le régime du président Bachar al-Assad, a déclaré jeudi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Le projet occidental et arabe, rejeté par Moscou, "est fait sous forme d'un ultimatum. Il y a des menaces de sanctions", a indiqué M. Lavrov.

"Mais nous ne pouvons pas l'accepter. Nous insistons sur la nécessité de se concentrer sur un travail concret", a-t-il souligné.

Moscou a présenté mercredi son projet de résolution sur la situation humanitaire en Syrie, après avoir qualifié d'"inacceptable" le projet occidental et arabe.

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