L'opposition syrienne a annoncé vendredi qu'elle participerait aux négociations qui doivent reprendre lundi à Genève sous médiation de l'Onu. Mais elle a minimisé ses chances de succès.
Dans un communiqué, le Haut comité des négociations (HCN), qui rassemble les groupes clés de l'opposition syrienne, affirme que le gouvernement de Bachar al Assad se prépare à une nouvelle escalade militaire terrestre et aérienne dans la période à venir.
Le HCN explique toutefois qu'il participera aux pourparlers, sous l'égide de l'ONU, sur la base de son "engagement à coopérer avec les efforts internationaux visant à mettre fin à l'effusion de sang et à trouver une solution politique" au conflit. Il va se concentrer "sur la constitution du gouvernement transitoire doté de tous les pouvoirs exécutifs" et dans lequel M. Assad "n'a pas sa place".
Pas de condition préalable
L'opposition précise qu'elle ne "pose aucune condition préalable à sa participation aux pourparlers". Mais elle insiste pour que les parties adhèrent aux accords internationaux sur les questions humanitaires.
Le coordonnateur général du HCN Riad Hijab a affirmé que sa délégation est prête à "utiliser toutes les opportunités pour alléger les souffrances du peuple syrien".
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura avait annoncé que les "discussions de fond débuteront le 14 mars et ne dureront pas au-delà du 24 mars". La délégation du gouvernement syrien, conduite par l'ambassadeur de Syrie à l'ONU Bachar al-Jaafari, est attendue dimanche matin à Genève.
Bachar al Assad se prépare à une nouvelle escalade militaire terrestre et aérienne dans la période à venir.