Les quinze pays et l'UE ont décidé d'envoyer un représentant à Istanbul les 15 et 16 juin prochain pour assister à la réunion de coordination de tous les groupes de l'opposition syrienne qui veulent la fin du régime du président Bachar al-Assad.
Les participants à la réunion d'Istanbul, parmi lesquels aussi les Etats-Unis représentés par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, ont discuté de "mesures supplémentaires" et notamment de se coordonner sur "un processus de transition efficace et crédible" pour aboutir à une "Syrie démocratique de l'après-Assad".
Iran exclu
En aparté, le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré que l'Iran ne peut "en aucun cas" être associé à une conférence sur la Syrie, car "cela aurait une interaction sur les discussions sur le nucléaire iranien, ce qui n'est pas souhaitable".
"Ce qui est frappant, c'est la dénonciation du régime Assad", a poursuivi M. Fabius. Lors de cette réunion à Istanbul, "j'ai renouvelé l'invitation de la France pour la prochaine réunion des Amis de la Syrie, début juillet", a encore déclaré le ministre.
Habitants exécutés à Hama
Une centaine de personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées mercredi dans un massacre dans la région de Hama, dans le centre de la Syrie, a indiqué le Conseil national syrien (CNS) accusant les forces du régime de l'avoir perpétré.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), le massacre a eu lieu après des bombardements et des miliciens ont ensuite pénétré dans le village et ont tué les habitants par balles et à l'arme blanche.
Le 25 mai, le massacre d'au moins 108 personnes, dont 49 enfants et 34 femmes, à Houla dans la province de Homs (centre) avait provoqué un véritable tollé au sein de la communauté internationale.