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Syrie: la décision britannique ne change rien à la position française

Paris souhaite une action "proportionnée et ferme" contre Damas, a déclaré François Hollande ce vendredi, en dépit du refus de la Grande-Bretagne d'intervenir en Syrie. Le président français n'exclut pas des frappes aériennes avant mercredi.

30 août 2013, 11:37
Le refus de la Grande-Bretagne d'intervenir en Syrie ne change rien à la position de la France, a déclaré vendredi le président François Hollande dans un entretien au journal "Le Monde". Paris souhaite une action "proportionnée et ferme" contre Damas.

Le refus de la Grande-Bretagne d'intervenir en Syrie ne change rien à la position de la France, a déclaré vendredi le président François Hollande dans un entretien au journal "Le Monde". Paris souhaite une action "proportionnée et ferme" contre Damas.

Le chef de l'Etat français n'exclut pas par ailleurs des frappes aériennes avant mercredi, date de la réunion du Parlement français pour un débat sur la Syrie. "Un faisceau d'indices (pointe) dans le sens de la responsabilité du régime de Damas" après la mort de centaines de personnes le 21 août dans la banlieue de la capitale syrienne dans des attaques à l'arme chimique, selon lui.

Berlin a de son côté exclu de participer à une intervention militaire en Syrie, a indiqué le ministère allemand des Affaires étrangères.

Les Etats-Unis recherchent toujours "une coalition internationale" en vue d'éventuelles frappes contre le régime syrien accusé d'avoir utilisé des armes chimiques, tout en laissant entendre qu'ils pourraient agir seuls après le refus de leur allié britannique d'intervenir.

Conclusions déterminantes

Dans le même temps, sur le terrain, les experts de l'ONU ont quitté vendredi leur hôtel pour le dernier jour de leur enquête sur l'utilisation présumée d'armes chimiques dans, a constaté un caméraman de l'AFP.

Les experts sont partis à bord de trois voitures de l'ONU, accompagnées par deux voitures des forces syriennes, a-t-il précisé. Selon un membre des services de sécurité, ils se rendaient à l'hôpital militaire de Mazzé, où sont soignées des victimes de l'attaque chimique présumée.

Les conclusions de leurs investigations sont déterminantes pour une éventuelle action militaire occidentale. Les inspecteurs, qui recueillent des échantillons depuis lundi dans les quartiers de Damas visés, possèdent peut-être déjà de premiers résultats après avoir travaillé toute la nuit dans leur hôtel de la capitale.

Ils ne désigneront aucun "coupable", leur rôle étant de se borner à donner des indices sur la nature des munitions utilisées.

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