"Ces derniers mois, l'armée syrienne a été contrainte de se retirer de certaines parties de la région de Qoussair, ce qui conduit les Libanais vivant dans cette région à se trouver confrontés à des groupes armés (rebelles anti-régime)", a-t-il expliqué sur sa télévision al-Manar.
Il faisait allusion aux treize localités se trouvant en Syrie et qui sont habitées totalement ou majoritairement par des chiites libanais.
"Lorsque les attaques ont empiré et qu'un grand nombre de combattants (rebelles) se préparaient à prendre le contrôle de ces villages habités par les Libanais, il était normal d'offrir toute l'aide possible et nécessaire pour épauler l'armée syrienne, les comités populaires (milices locales pro-régime) et les habitants libanais", a-t-il dit. Il a souligné que "la bataille n'est pas finie".
Hommage aux martyrs
Le chef du mouvement chiite Hezbollah, un allié du régime syrien, a rendu hommage aux combattants qui sont tombés en Syrie. "Nous sommes fiers des martyrs qui sont tombés ces dernières semaines et ils nous honorent. Je salue leur famille", a-t-il lancé sans préciser le nombre de tués dans les rangs de son mouvement.
Il a justifié la présence des combattants du Hezbollah à Sayeda Zeinab en soulignant qu'ils combattaient les takfiri (extrémistes religieux sunnites).
"Il faut que des moujahidine (combattants de l'islam) honnêtes se dressent pour empêcher la chute du village et du mausolée de Sayeda Zeinab (...) Il y a des gens sur le terrain qui empêchent l'avancée des takfiri", a-t-il expliqué.
Selon la légende, Zeinab petite fille de Mahomet et soeur de l'imam Hussein, vénéré par les chiites, y serait enterrée.