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Syrie: les Occidentaux réclament la fin de l'inaction

Malgré l'opposition russe, Américains et Européens s'expriment au Conseil de sécurité de l'ONU pour dénoncer la répression en Syrie.

31 janv. 2012, 06:39
hillary_clinton

Les chefs de la diplomatie des Etats-Unis et de plusieurs pays d'Europe s'expriment mardi devant le Conseil de sécurité de l'ONU pour soutenir le plan de paix arabe en Syrie malgré l'opposition russe. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les violences ont fait au moins 53 morts lundi, dont 35 civils.

L'Américaine Hillary Clinton, le Français Alain Juppé et le Britannique William Hague vont réclamer que le Conseil sorte de dix mois d'inaction et adopte une résolution dénonçant la répression en Syrie (5.400 morts depuis mars 2011, selon l'ONU) et appelant à une transition démocratique à Damas.

Les dirigeants de l'Union européenne réunis en sommet à Bruxelles ont demandé lundi soir à l'ONU de «prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à la répression».

Veto russe et chinois

La Russie et la Chine avaient mis leur veto en octobre 2011 à un précédent texte occidental. Le nouveau projet, basé sur le plan de règlement de la Ligue arabe, ne convient pas davantage à Moscou, notamment parce qu'il prévoit que le président Bachar al-Assad cède le pouvoir.

Pour le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, il s'agit d'une «ingérence dans les affaires syriennes». Mais entretemps la situation s'est détériorée, font valoir les Occidentaux.

Discussions longues et difficiles

Les experts des 15 pays ont commencé à discuter le texte ce week- end. Ces discussions sont «longues et difficiles», indiquait lundi soir la représentation française sur son compte twitter.

La réunion doit commencer à 15H00 locales (21H00 heure suisse) par un exposé du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al- Arabi, et du Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al Thani. Elle devrait durer près de trois heures.

La Russie a proposé lundi d'accueillir à Moscou des discussions informelles entre pouvoir syrien et opposition. Mais le président du Conseil national syrien (CNS), Burhan Ghalioun, a posé comme condition préalable à toute négociation le départ du président Bachar al-Assad.

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