Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Syrie: Moscou exige une condamnation, Washington se dit prêt à dégainer une nouvelle fois

Samedi au Conseil de sécurité des Nations unies, la Russie a appelé à voter sur son projet de résolution condamnant les frappes en Syrie. En réponse, les États-Unis se sont déclarés "prêts à dégainer".

14 avr. 2018, 18:57
L'ambassadeur russe à l'ONU accuse la coalition entre les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne d'aggraver la situation humaine en Syrie.

La Russie a demandé samedi au Conseil de sécurité des Nations unies de voter sur son projet de résolution condamnant les frappes occidentales en Syrie à la fin de sa réunion d'urgence samedi. Les États-Unis, eux, ont affirmé être "prêts à dégainer" de nouveau.

"Vos agressions aggravent la situation humanitaire" en Syrie, a dénoncé l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia. "Vous n'êtes pas sortis du néo-colonialisme", a-t-il ajouté. Selon lui, Washington, Londres et Paris ont "foulé au pied la charte de l'ONU".

Le projet russe, de cinq paragraphes - qui a peu de chances de recueillir les neuf voix nécessaires à son adoption - fait part d'une "grande inquiétude" face à "l'agression" contre un Etat souverain. Cette attaque viole, selon Moscou, "le droit international et la Charte des Nations unies".

Le projet de résolution russe dénonce la survenance des frappes occidentales tôt samedi alors qu'une mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) se trouve en Syrie pour réunir des éléments sur les attaques chimiques présumées du 7 avril à Douma.

 

 

Prêts à "dégainer" de nouveau

Le nouveau texte russe demande aussi l'arrêt "sans délai" de "l'agression" contre la Syrie. Les États-Unis ont déjà annoncé qu'il n'y aurait pas de nouvelles frappes tant que le régime syrien s'abstient de recourir à des armes chimiques.

En réponse, les États-Unis ont indiqué être "prêts à dégainer" à nouveau en cas de nouvelle attaque chimique en Syrie. L'ambassadrice américaine, Nikki Haley, a réaffirmé que les États-Unis étaient dans leur droit pour mener des attaques aériennes en Syrie.

En début de réunion, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait appelé les membres du Conseil de sécurité à "agir en accord avec la Charte des Nations unies et dans le cadre du droit international" lorsqu'il est question de "paix et sécurité".

Votre publicité ici avec IMPACT_medias