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Syrie: Moscou ne soutiendra pas une solution imposée en Syrie

La Russie ne soutiendra pas une solution imposée de l'extérieur en Syrie, a déclaré aujourd'hui le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

28 juin 2012, 13:20
Le sort de Bachar al Assad, "doit être décidé dans le cadre d'un dialogue syrien par le peuple syrien", a souligné Sergueï Lavrov.

"La Russie ne peut soutenir et ne soutiendra pas une quelconque recette imposée de l'extérieur", a déclaré M. Lavrov au lendemain de la présentation par l'émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan, d'un plan prévoyant un gouvernement de transition composé de membres du régime et de l'opposition.

Il s'agit de "favoriser le dialogue et non de préjuger des résultats de ce dialogue", a ajouté M. Lavrov lors d'une conférence de presse à Moscou, insistant sur la nécessité d'un dialogue entre Syriens.

"Nous soutenons les transformations qui iraient dans le sens de l'entente nationale sur les réformes à faire depuis longtemps" en Syrie, a-t-il encore déclaré.

Le sort du président syrien, Bachar al Assad, "doit être décidé dans le cadre d'un dialogue syrien par le peuple syrien", a souligné M. Lavrov à l'avant-veille d'une conférence internationale à Genève sur la Syrie au cours de laquelle sera abordé le plan Annan.

"Les acteurs extérieurs ne doivent pas dicter leurs recettes aux Syriens, mais ils doivent avant tout exercer une influence sur toutes les parties en Syrie, afin de mettre fin aux violences", a ajouté le ministre russe.

Oublier l'Iran, une "erreur"

Pour l'heure, en ce qui concerne le plan Annan, "il n'y a pas de projet approuvé, les travaux sur un possible document final se poursuivent", a souligné le ministre russe.

Des diplomates ont affirmé mercredi à l'ONU que les grandes puissances, dont la Russie, soutenaient l'idée d'un gouvernement de transition en Syrie, qui sera discutée samedi au cours de la conférence de Genève, selon des diplomates à l'ONU.

M. Lavrov a par ailleurs estimé que l'absence de l'Iran à Genève était "une erreur". "L'Iran est un acteur influent dans cette situation, et je pense que le fait de tenir ce pays à l'écart de la rencontre de Genève est une erreur", a-t-il dit-il.

"La partie américaine, comme on le dit publiquement Washington, est catégoriquement contre la participation de l'Iran. C'est un exemple de deux poids, deux mesures", a estimé M. Lavrov.

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