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Syrie: reprise des pourparlers de paix à Genève

Les pourparlers de paix reprennent mercredi en fin d'après-midi à Genève. La délégation du gouvernement syrien n'arrivera elle que jeudi ou vendredi.

13 avr. 2016, 14:23
"La prochaine phase des pourparlers de Genève (est) cruciale", selon Staffan de Mistura.

Les négociations de paix sur la Syrie reprennent mercredi en fin d'après-midi à Genève. Une première rencontre est prévue à 17h30 entre l'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura et une délégation du Haut comité des négociations (HCN), qui rassemble les principaux groupes d'opposants au régime de Damas.

La délégation du gouvernement syrien n'arrivera elle que jeudi ou vendredi à Genève, en raison des élections législatives organisées ce mercredi en Syrie. Ce nouveau round de pourparlers intersyriens devrait durer une dizaine de jours.

Un premier round de négociations s'est tenu du 14 au 23 mars au Palais des Nations. Il n'a toutefois pas permis d'avancée majeure. "La prochaine phase des pourparlers de Genève (est) cruciale", car "elle se concentrera sur la transition politique, la gouvernance et les principes constitutionnels", a averti lundi M. de Mistura.

Fossé énorme

Le fossé reste toutefois énorme entre régime et opposition sur la question de la transition politique. Le HCN exige la création d'un organe exécutif doté de tous les pouvoirs mais sans la présence du président syrien Bachar al-Assad. Le régime se dit prêt à discuter d'un gouvernement élargi à des membres de l'opposition, mais a averti que le sort du président Assad était une "ligne rouge".

Pour Moscou, qui soutient le régime de Damas, les discussions doivent se concentrer sur la rédaction d'une nouvelle Constitution. "Il est clair que le résultat du processus politique doit être une nouvelle Constitution sur laquelle se fonderont des élections anticipées", a dit le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse mercredi avec son homologue argentine Susana Malcorra.

Sur le terrain, le régime de Bachar al-Assad organisait mercredi des élections législatives dans les zones qu'il contrôle. Ce deuxième scrutin depuis le début de la guerre en 2011, est dénoncé comme "illégitime" par l'opposition et par les pays occidentaux.

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