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Syrie: un chien, héros de l’assaut américain contre le chef de l’Etat islamique

Le président américain Donald Trump a partagé lundi une photographie d’un chien sur son compte Twitter. L’animal est un héros de l’assaut américain en Syrie qui a amené la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’Etat islamique.

29 oct. 2019, 07:22
En une heure, le cliché de l'animal a récolté plus de 120'000 mentions "j'aime" sur la publication Twitter de Donald Trump.

Le président américain Donald Trump a publié lundi une photographie du chien héros de l’assaut mené contre le chef de l’EI. Même s’il a rendu «des services incroyables», son nom est tenu secret pour des raisons de sécurité, a précisé le chef de l’armée américaine.

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L’animal a été «légèrement blessé» lors du raid et «se remet totalement», a assuré le plus haut gradé de l’armée américaine, le général Mark Milley. Il «est encore sur le théâtre des opérations».

Le général a indiqué ne pas vouloir «diffuser pour le moment de photographies ou le nom du chien ou n’importe quoi d’autre pour protéger son identité». Peu de temps après, Donald Trump a publié, sur Twitter, un cliché de l’animal, langue pendante et vêtu d’un harnais kaki.

 

 

«Un chien très doué»

«Nous avons déclassifié une photographie de ce chien merveilleux, qui a fait un boulot merveilleux dans la capture et l’élimination du chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi», s’est réjoui le seul président américain dans l’histoire récente à ne pas avoir de chien à la Maison-Blanche.

En une heure, le cliché publié par l’ancien homme d’affaires new-yorkais récoltait plus de 120’000 mentions «j’aime» sur le réseau social.

 

 

Dimanche, Donald Trump avait déjà salué le travail d’un «magnifique chien, un chien très doué» en annonçant la mort du chef de l’EI lors du raid sur une maison dans le nord-ouest de la Syrie mené quelques heures plus tôt.

Pour échapper aux forces américaines, Abou Bakr al-Baghdadi avait «couru dans un tunnel sans issue, gémissant, pleurant et criant», «poursuivi par nos chiens», avait souligné le dirigeant républicain. Acculé, «il a déclenché sa veste, se tuant et tuant les trois enfants», avant de mourir «comme un chien», avait martelé le président.

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